Sandro Marchesi

Duché : Vaunes
Métier : Carrier
RP :

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Trois jours déjà que cette raclure de latrines de Bill doit me payer !
Trois jours déjà que j'dépense mon maigre solde de tavernes en tavernes à attendre !

Mais tous ces foies jaunes ne perdent rien pour attendre !
Aussi vrai que j'm'appelle Sandro Marchesi !

Si ça continue comme ça, je vais devoir commencer à rechercher du travail plus tôt que je ne le pensais !

Trente cinq années déjà que je traine ma carcasse sur cette terre
à enchainer les boulot de carrières en carrières, de villes en villes.
D'abord cette foutue maladie où j'ai bien faillie y laisser ma peau,
puis cette putain de guerre m'as achevé, me forçant à me trainer plus bas que terre.
Mais après ce coup je serai tranquille pour un bon bout de temps !

Les trois cents ducats que me doit cette crevure de Bill vont me permettre
de me payer du bon temps et d'écumer tous les bordels de la région !

-2-

Deux semaines déjà et toujours rien !
il ne me reste que six ducats en poche, si demain ce bon vieux Bill n'est toujours pas là,
j'irai le quérir, et si mes mots ne savent le convaincre, ma lame s'en chargera.
Par le diable, ce fils de putain ne s'en sortira pas vivant !

-3-

Nom d'un chien ! Ce foie jaune de Bill était mieux entouré que je ne le pensais.
Heureusement que mes vielles jambes tiennent toujours le coup, sinon, s'en était fini de Sandro Marchesi !
Le tout est de garder profil bas quelques jours histoire de se faire gentiment oublier.

-4-

La clique de Bill, la vérole les emporte, m'a retrouvé !
J'ai été obligé de me cacher dans une porcherie pour leurs échapper de justesse.
Au moins ces porcs ne me recherchent pas eux.
Demain je m'engagerai sur le premier navire venu, j'espère au moins qu'il ne me chercherons pas en mer...

Mon très cher frère,

J'espère qu'après toutes ces années, la prospérité ne t'as pas quitté.
Je sais bien que nos routes ont divergé il y a fort longtemps et que père aurait
voulu que je dirige la briqueterie à tes cotés.
Mais la vie en a décidé autrement et je n'ai pas vraiment suivi la voie de la facilité.

Sache qu'à présent, je suis ce qu'il est de bon ton d'appeler "un homme respectable" !
Après quelques déboires fort ennuyeux à port Constance,
je me suis embarqué sur un navire à destination du nouveau monde,
voyage des plus périlleux si tu veux mon avis.
Nous sommes arrivés sain et sauf sur cette terre appelée Mundi,
un continent sauvage, inexploré et plein de promesses.
Où tout est à construire, où même le plus insignifiant des homme
sur le vieux continent peux devenir quelqu'un ici.

J'ai aidé à bâtir Port lumière, la capitale de cette terre et me suis
remis à faire ce pourquoi nous sommes tout deux formés : la brique.
Cela n'a pas été facile au début, mais ma situation de quasi monopole
m'a permis au fil du temps d’assoir ma position sur le secteur.
Je me suis finalement associé avec Sieur Anthelme, un homme des plus
respectable exercer au travail de la pierre. Ensemble, nous avons exploité
une concession et les affaires sont florissantes.

Comme tu peux le constater en lisant cette lettre, je suis vraiment devenu
un homme nouveau, cette terre y est pour beaucoup.

Je te salue mon frère et t'embrasse chaleureusement.
Sandro

Mon très cher frère,

C'est avec horreur que je lis ces lignes que tu m’envoie !
J'étais très loin d’imaginer que la situation pour toi était si difficile.
L'affaire que nous avait laissé père était pourtant une vrai mine d'or...

Apprendre le décès de mère me déchire le cœur, moi qui l'ai fait
tant souffrir lors de mon départ du foyer familiale. Je suis sûr que le
chagrin que je lui ai causé n'est pas étranger à sa maladie.
Je ne me le pardonnerai jamais.

J'ai pris une décision, je prend le prochain navire commercial à destination
du vieux continent pour t'aider dans tes affaires. C'est vraiment la moindre
des choses que je puisse faire après tout ce que tu as fait pour moi à une époque
où je n'était plus vraiment fréquentable.
Je laisse à Sieur Anthelme la régence de ma petite affaire sur Mundi
le temps de mon absence, J'ai toute confiance en lui, il saura quoi faire.

Je ne te laisserai pas sur le carreau mon frère, tu peux compter sur moi.
Je t'embrasse et à très bientôt.

Extrait du journal de bord de l'Espérance :


1er jour

Nous venons d'appareiller ce matin de Port Constance à destination de
Port Lumière, sans escales. Nous essuyons un petit temps, mais la navigation
reste normale. Je reste optimiste quand aux conditions météo de la traversée.../...


6ème jour

La météo se fait capricieuse, nous essuyons un gros temps depuis trois jours
maintenant, et de gros paquets de mer ont manqués de peux de faire chavirer
le navire, la traversée s'annonce plus compliquée que je ne l'imaginais.../...


14ème jour

Le temps est de nouveau claire, nous naviguons au près depuis deux jour à présent,
ce qui ralentit considérablement notre vitesse. Espérons que le vent tourne pour
rattraper un peux notre retard.../...


15ème jour

.../... Un passager viens me voir depuis quelques jours dans ma cabine pour
échanger un peu, un certain Sandro Marchesi. D'apparence rustre, il cache
en fait une tête bien faite et la discussion en sa compagnie est fort plaisante.
La traversée n'en ai que plus agréable.


17ème jour

Le temps est au beau fixe depuis quelques jour maintenant et nous rattrapons
notre retard, à ce rythme, nous arriverons presque avec un peu d'avance.../...