Contestation

Admin Messages : 2048

Je dépose officiellement une réclamation contre le jugement arbitraire qui a été prononcé par l'homme qui en est bénéficiaire concernant l'héritage du domaine de Engus Flein.

Je fus vaguement au courant que Engus possédait des dettes envers Anthèlme, néanmoins cela ne justifie aucunement la réquisition sans concertation publique du domaine dans sa totalité.

Je ne serais pas opposé à ce que Anthèlme récupère les biens de Engus, mais je m'insurge contre le fait que le domaine devienne propriété du maire de la ville, qui nous le savons bien, est déjà l'homme le plus riche d'Irowa. Je suis confiant dans le fait que le Gouverneur sera neutre dans cette affaire.

Cette mascarade est encore une preuve de plus que le Maire est clairement aux ordres des chevaliers oblats. Il ne fait aucun doute qu'à l'avenir, le domaine jadis prospère de Engus devienne une place forte oblat...

Messages : 920

Je voudrais juste Signaler que n'ayant pas de descendance , et , a moins d'avoir légué dans son Testament son domaine à l'Actuel Maire, Le domaine de M.Flein revient de plein droit à la colonie. Après si celle ci veut bien vous la Vendre vous pourrez alors vous emparer D'un autre lieu d'exploitation pour votre Empire minier.

Messages : 1316

Vous niez la réalité de la dette d'Engus, qui a fait de lui mon débiteur. En l'absence d'héritier ce domaine me revient de droit. Par ailleurs aucun de mes deux domaines ne sera engagé au service de ma faction. Vous parlez de nombreuses preuves de ma partialité mais je n'en vois aucune. Au contraire, l'intervention presque immédiate de Mors de Biershark à votre suite montre à tous qui engage un rapport de force : la jeune recrue suit son comte.
Je me suis acquitté de ce qui revenait à la colonie par le transfert des biens d'Engus Flein et d'une somme certaine. Je ne vois qu'une jalousie inconsidérée et infondée pour susciter vos remarques dénuées de tout poids juridique, remarques bien mal venues pour troubler la mémoire d'un mort. A vrai dire je suis surpris de rencontrer un tel manque de respect de votre part.

Par contre le coup du gouverneur c'est problématique, il existe pas quoi.

Admin Messages : 2048

C'est pour ça que je dis qu'il sera neutre ^^

En gros il n'interviendra pas dans ce conflit

Messages : 1316

Ah d'accord, comme d'hab il se fiche de nos querelles de colons Very Happy

Messages : 920

Bien , si de telles intentions voit monsieur le Maire je me retracte . Je ne veux pas deshomager un Défunt. De toute Façon , ce n'est ni à moi d'en decider ni à moi der juger la validitée de la Prise en Force de la proprietée .

Mais , si nous laissons faire n'importe qui n'importe quoi , ceci va devenir Le Chaos. Nous ne sommes pas au monastère M. le Maire , ici comme bel et bien vous le savez nous avons des Lois , elles servent a fire regner la justice . Si chaque citoyen decide de faire ce qu'il veut elles n'ont pas de raison d'être.

Si mes Souvenirs sont bons les Heritages doivent être claires , si votre nom n'est pas marqué a la suite de celui de la dite propriétée, elle ne vous appartient pas. Et donc elle revient a la Colonie. Apres elle decidera ce qu'elle en fait, pas vous. Bien que vous étes le maire ceci ne vous donne pas le droit de decider sur les Propriétées de la Colonie , ce pouvoir appartient au Gouverneur, Vous prenez vous pour Governeur Cher Anthèlme ?

Bien que Engus ai une dette envers toi. Si le Domaine vaut plus que cette dite Dette, cela me semblerais un vol envers la colonie de prendre le domaine entier.

Apres si La dette d'Engus Flein est consequente , similaire ou superieure au prix du domaine plus les aménagements , alors oui , la dette pourrait se rembourser de cette Façon.

Messages : 1316

Vous ignorez tout des lois qui régissent Irowa Mors, vous débarquez à peine d'un navire, vous avez l'âge de naître et vous prétendez faire triompher la justice. Il n'existe pas de telle clause qui exige un nom, le testament n'existe pas et la personne qui hérite est celle à qui l'on doit. La colonie n'est en rien spoliée et elle se porte à merveille, elle a reçu ample compensation et me voit dévoué à sa prospérité, en témoignent les services rendus gracieusement.
Je voulais éviter d'en faire usage, mais je peux rappeler ici que je n'ai pas touché salaire pour la muraille, les routes et autres travaux des nouveaux quartiers, passés et à venir. Je n'en toucherai jamais, hors appel d'offre précis auquel cas je serai traiter justement -ou avec justice si vous préférez-, de la même manière que tout autre citoyen, m'efforçant comme je l'ai toujours fait de dissocier ma personne de la fonction de maire.
De même, j'ai payé de mes ducats les outils que j'ai employé, considérant qu'en tant que moyens de travail c'était à moi de le faire, laissant à la colonie le soin des matériaux pour construire ce qui en ferait partie.
Vous brandissez ce que vous appelez justice comme l'arme de votre médiocre vengeance à l'endroit de quelqu'un que vous n'aimez pas, pour des raisons que j'ignore. Oblat, certes, mais sans que cela influe sur sa fonction. Riche, selon les rumeurs, mais Gaspard est riche lui aussi, il a une villa d'importance, une maison, des quartiers dans votre forteresse, et il exerce son pouvoir au "service" de ce qu'il dirige, tandis que je n'ai pas même une maison, seulement une carrière et deux chambres, partagées avec Sandro et ouvertes au voyageur en quête d'un abri ou au nouveau venu qui cherche un soutien pour ses premiers pas -votre père en a fait partie- et désormais une mine au confort tout aussi rudimentaire. La richesse me met à l'abri du besoin, et quiconque en est menacé. Je ne vis pas dans le luxe au détriment du reste de la population et j'ai gagné ces ducats par mon travail, déjà, au service de la colonie et non en extorquant quoi que ce soit, à quiconque. Je vois une autre raison pour laquelle vous pourriez m'en vouloir : j'ai prononcé l'exil de votre père.
Ces longues phrases pour vous montrer que, là où vous parlez sans expérience, j'ai éprouvé Irowa et j'ai fait preuve d'un comportement sans faille envers la colonie. Que la "justice" dont vous parlez n'existe pas, n'est qu'un mot ronflant et qu'au contraire, la justice réelle s'éprouve et se vit, en fait elle s'impose à l'individu sans qu'il y est besoin d'une structure pour la rappeler. Je ne dirais pas que c'est ce qui me motive ou me fait agir, mais plutôt qu'elle dirige ma conduite comme le sentiment aigu que j'ai de la liberté. J'ai mes torts, mais ils ne sont pas à chercher de ce côté.
Je pensais n'avoir pas à prouver mon dévouement envers la colonie, et pourtant c'est chose faite. Dévouement qui serait presque désintéressé, si je n'en retirais pas la satisfaction de voir Port-Lumière s'étendre et Irowa gagner en puissance malgré les luttes qui la déchirent, la satisfaction de voir croître l'espoir chez tous les réprouvés, les parias, les aventuriers, les nobles âmes éprises de découvertes comme les échoués de Tell de pouvoir se lancer à l'assaut du nouveau continent en prenant appui sur une ville forte et florissante, la satisfaction et l'espoir de voir tant de possibilités s'ouvrir.
Qui aurait questionné le dévouement d'Engus ou celui de Théobald, mes prédécesseurs ? Personne d'autre que des jaloux ou des imbéciles -ce que vous n'êtes pas, ou du moins je le crois encore-, et sans raisons, de la même façon que vous n'en avez pas aujourd'hui, et les choses n'ont pas changé : je ne retire pas plus de bénéfice de ma fonction qu'eux en leur temps.
Enfin Mors, je vous prierais de ne pas convoquer le Gouverneur à tort et à travers, et ce faisant le Roi et Tell tout entier, qu'il représente. Il m'a en effet nommé au poste de maire, n'ignorant pas ma mesure et les services que j'avais rendu à la ville parle passé, à votre différence. Vous mettez donc son jugement et son pouvoir en doute, en questionnant si faiblement le mien.
Mais vous avez résolu de vous "rétracter" et vous ne le faites pas, au contraire de vos dires. Gageons qu'enfin vous agirez raisonnablement, parlant quand il le faut -et non quand quelqu'un le souhaite- et gardant le silence à propos.

Messages : 920

* Mors quitte les lieux , outragé de ne pas savoir quoi repondre . Claque la porte , l'aura puérile et inocente que sa condition habitue à délaisser , c'est changé en un voile de mépris et furie envers la personne imposante d'Anthèlme *

Messages : 1316

(Ah bien joué pour le positionnement en ennemi Very Happy

)

Admin Messages : 2048

Que de beaux discours, insinuant que vous travaillez bénévolement pour la colonie alors que nous ne le ferions pas, selon vous...

Mais surtout, un beau discours qui camoufle le fait que vous transformez une dette de Engus en héritage foncier qui vaut probablement le centuple que ce que vous devait l'ancien maire de Port Lumière !

Messages : 920

Il le faut bien le caractère pueril et l'exile de papa , comme tu as signalé , ne te portent pas dans mon coeur ( bien que Arhkam est mon symbole du mal, il reste mon père ). Et puis sincerement pour repondre correctement j'aurais du faire discours plus long que le tiens, et j'ai pas le courage, ni la volonté tongue

Messages : 1316

Allons, qui vous souffle de telles choses ? Avant de prendre le contrôle des anciens et de devenir comte vous étiez Gaspard, le tisserand, et nous avons travaillé ensemble, nous nous sommes entraidés. Notre inimitié somme toute assez récente ne me l'a pas fait oublier. Je n'insinue absolument pas que vous -ou qui que ce soit- ne seriez pas prêt à travailler pour le bien d'Irowa ou que vous ne l'avez pas fait, sans considérations pécuniaires. Ce serait oublier trop vite que vous-même avez été gouverneur et que vous avez œuvré peut-être plus encore que moi pour la colonie. Vous avez d'ailleurs été brutalement chassé du fait de votre prise de position et je conçois que vous en gardiez quelque rancœur.
Quant à mon discours, il visait avant tout à clarifier la situation et à montrer que vos idées à mon endroit étaient fausses, et de ce fait vos accusations sans pertinence. Vous vous acharnez à voir une affaire entre un individu et la colonie là où il n'existe qu'une formalité entre individus, et vous prétendez défendre cette même colonie quand rien ne vous le permet. Elle ne demande d'ailleurs pas à être défendue et n'a subit aucun tort de la part de son serviteur, puisqu'elle touche une forte somme et voit ses coffres se garnir de la quasi-totalité des biens d'Engus, ainsi qu'un paiement constant de ma personne que vous semblez avoir du mal à apprécier.
Enfin après avoir exagéré et déformé mes intentions et mes torts, vous mésestimez l'importance du domaine d'Engus. Il a en effet été vidé de bonne partie de ses ressources, qui iront au bénéfice de Port-Lumière, et les aménagements de qualités n'en sont pas moins fonctionnels -étais, baraquements, fours- et ont servi à la récolte de biens qui ne me profitent pas. Ils me faciliteront sans doute la tâche lorsque j'aurai à fournir de la pierre mais ils ne représentent pas un gain de valeur équivalent aux ressources. Par ailleurs, les aménagements de surface viennent déprécier le domaine dans sa globalité. En effet il est pour le moment dédié au minage -et non à l'exploitation sous forme de carrière, ce qui est différent et nécessitera une réhabilitation- et est donc en partie déterminé. Je veux dire par là qu'il est impossible, en l'état actuel, de bâtir aussi librement que sur le terrain dans son état d'origine, tant matériellement que virtuellement -sur le plan de la conception architecturale par exemple.
Bref, c'est là un domaine de seconde main, quand bien même la main qui l'a façonné dans un premier temps étaient sûre et efficace. Je m'appuie ici sur une jurisprudence sanctificatrice puisque lorsque Conomor a disparu et que Dreicc a fait l'acquisition de son domaine, le prix avait été grandement diminué par rapport au terrain vierge et ce malgré l'importance des aménagements faits par le premier propriétaire et l'importance des ressources qu'il laissait.
Vous le voyez, j'ai longuement évalué tout cela et j'ai consulté les conseillers et les échevins, au service de la ville comme du gouverneur, pour aboutir à la décision que j'ai prise et qui n'a rien d'arbitraire, rien d'un caprice ni rien d'une appropriation de force. Je comprends vos craintes mais j'avais épargné la logistique à la foule. Toutefois la maigreur de vos propos me fait craindre une attaque forcenée plutôt que la manifestation d'un doute légitime et d'un vrai souci de la colonie. En ce cas je ne peux rien faire pour vous raisonner et vous continuerez sans doute vos assauts sans pertinence. Quoi qu'il en soit, les personnes conséquentes et dénuées de mauvaise foi, dotées au contraire d'un minimum d'honnêteté intellectuelle -et vous en faites assurément partie- ne s'attarderont pas plus.