Pantalemon
Messages : 6
| Sujet: Pantalemon Lun 1 Oct - 9:01 | |
| Pantalemon » Nom : Thâlia » Prénom : Pantalemon » Surnom(s) : Panta, Pan' » Sexe : Mâle » Age : 27 ans » Famille : Minaly sa mère, et Lokty son père. » Métier : Scientifique » Physique : De taille moyenne, Pantalemon est un jeune homme bien bâti. Son visage angélique et ses yeux bleu-verts font de lui une personne attirante et rassurante. Ses cheveux noirs aux reflets bleutés et coiffés négligemment lui donnent parfois un petit air malicieux. » Personnalité : S'il fallait définir Pantalemon en seulement deux adjectifs, ceux-ci seraient probablement "curiosité" et "timidité". De par son éducation, Pantalemon a apprit à être curieux de tout. Dès qu'il rencontre une nouveauté, il ne pourra s'empêcher consciemment ou même parfois inconsciemment de tenter de percer le fonctionnement de celle-ci. Certain pourraient considérer de prime abord que Pantalemon est un être renfermé. Sa timidité a bien souvent été un frein dans sa vie, l'empêchant de faire tout ce qu'il aurait aimé faire. Mais pour peu que vous soyez un peu patient, il finira par abaisser le rideau de sa timidité, et vous découvrirez alors toute la fantaisie de ce jeune homme. Ses amis vous le dirons : Pantalemon a toujours le mot pour rire ! » Aime : Le vivant, la musique, la lecture et l'écriture, et le maniement de l'épée. » N'aime pas : La bêtise, la solitude, l'ennui. » Phobies : Les autres.
- 27 Janvier 1269 : Naissance de Pantalemon à Port Constance.
- Un pleur, une vie (cliquez ici):
Je suis Taram. Forgeron à la retraite. Nous sommes le 29 Avril, et je suis mort. J’avais toujours appréhendé cet instant critique de ma longue vie, de me confronter à cette grande inconnue, que nous avons toujours appris à craindre. Après tout que sait-on réellement de la mort ? Est-ce la fin de tout ? L’apoptose du corps humain, destruction des cellules, rideau ? Est-ce un passage vers un au-delà éthéré ? Ou bien l’occasion de faire un bilan sur notre existence anecdotique ? Je suis à la fois excité et nerveux, à la manière de ces explorateurs, foulant pour la première fois une terre vierge. Si ce n’est que moi, ma « terra incognita » est la plus redoutée de tous.
Une semaine plus tard… Rien. Il ne se passe absolument rien. Après tout, si la mort c’était cela ? Le vide absolu, le néant. Après l’activité incessante du « tout », viendrait l’instant du « rien ». Mes sens sont déconnectés. Je suis un esprit libre, dans le sens physique du terme. Je ne vois rien, je ne sens rien et je n’entends rien. Pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la force du silence.
Un mois plus tard… Je ne sais pas depuis combien de temps je suis mort. Une seconde, une heure, un moi, un an ? Je vais devenir fou. Plus je pense et plus je perds la tête… Non ! Je ne dois surtout pas devenir fou, il faut que je me concentre. Je suis Taram ! Le vieux forgeron ! A moins que je n'ai été épicier ? Je ne sais plus trop, mais je crois que c’était un métier d'artisanat… Ou bien de culture ?
Trois mois plus tard… Comment je m’appelle déjà ? Tar… oui ça commence comme ça. Ça ressemble à tartine. Taroire ? Non. Suis-je un homme ? Ou bien une femme ? Je ne sais plus trop. Suis-je même un être humain ? Je crois me souvenir que j’avais des plumes… Oui, j’étais un oiseau qui se nommait Gri… Gri ? N’est-ce pas plutôt Mo… Non je suis un oiseau prénommé Pétunia. Oui c’est cela. Tiens ? C’est étrange… j’ai comme l’impression de sentir une intense chaleur se propagé en moi. Je dis en moi car je n’ai plus de tige puisque je suis mort. J’étais une magnifique Edelweiss, écrasée par les pieds d’un promeneur maladroit. Triste fin pour une si jolie fleur.
Cinq mois plus tard… *Boum* Qu’était-ce ? *boum boum* Je ne suis pas fou, j’ai bien entendu comme des… battements ? *boum… boum… boum…* Ca devient régulier, oui j’entends ! La perception du son me revient !
Huit mois plus tard… Qui suis-je ? Je n’en sais trop rien. Cela fait maintenant deux millions de battements que je suis ici. Au début ces battements m’inquiétaient. Désormais ils sont ma corde de survit, ils me bercent et me rassure. Je les aime. Ils m’inspirent instinctivement la sécurité. Je suis bien ici. J’entends des bruits à « l’extérieur ». Oui, j’ai un corps maintenant j’en suis sur. Je flotte dans un liquide tiède. Je parviens à bouger mes deux petits bras gauchement, mais je progresse : il n’y a pas si longtemps je n’étais absolument pas maitre de mes mouvements. Je ne sais plus qui j’ai été. Et à vrai dire, je ne sais même plus si j’ai été quelqu’un.
Huit mois et deux semaines… Je parviens à distinguer de mieux en mieux les sons à « l’extérieur ». Ce sont des voix. Je les distingue faiblement, mais je parviens à saisir les différentes intonations. Il y en a une que je distingue parmi toutes les autres, une voix douce et suave, qui fait vibrer tout mon corps. Je l’appelle « Maman ». Deux syllabes que j’entends souvent à l’extérieur. « Maman » a dit que c’était pour bientôt. Je ne sais pas que quoi elle parle, mais ça a l’air d’être vraiment important, puisqu’elle en parle souvent avec Lui, « Papa » comme elle l’appelle.
Huit mois et trois semaines… Je commence à étouffer moi ! Je reçois de moins en moins de nourriture, ou plutôt il m’en faut de plus en plus. La voix de « Maman » est de plus en plus nerveuse, elle dit qu’elle a hâte que « ça arrive ». Je ne sais pas de quoi elle parle, mais ça doit être vraiment important, je le sens dans sa voix.
Neuf mois plus tard… Que ce passe-t-il ? « Maman » semble prise de spasmes violents, je suis secoué dans tous les sens ! Et je commence a vraiment être de plus en plus à l’étroit ici ! J’ai beau cogner de toutes mes forces, rien n’y fait. Je manque d’espace…
Neuf mois et deux jours… « Maman » a dit que cette fois « ça y est, c’est le moment ». Moi je suis encore plus excité que d’habitude, je suis au bord de l’hystérie… Faites moi sortir de cette « chose » ! Je sais qu’il y a un monde à « l’extérieur ». JE VEUX SORTIR !!! Ça recommence, le corps de « Maman » est parcourut de contraction. Je suis emporté par une force invisible qui me fait pivoter. J’ai la tête en bas, c’est vraiment très désagréable. « Maman » fait quelque chose !
27 Janvier, 12h29… Le liquide dans lequel j’ai évolué durant tous ce temps commence à diminuer, que ce passe-t-il ?
13h02… Horreur ! Je suis soudainement comme aspiré vers le bas, j’ai beau essayer de me retenir, mes membres inexpérimentés ne m’obéissent pas. J’ai froid, horriblement froid ! Je veux remonter, retrouver le calme et la sérénité du ventre de Maman.
13h05… Premier contact avec ce monde que je rêvais tant de découvrir. Certes je ne souffre plus du manque du manque d’espace, mais ici, tout n’est que bruit, froid et agression ! J’ouvre les yeux, une intense lumière me brûle, je les referme aussitôt. J’étouffe ! De l’air ! DE L’AIR !!! Douleur intense dans mon dos, je reconnais la main de Papa. La réponse est immédiate : j’ouvre instinctivement la bouche et aspire de l’air. Pour la première fois. Mes poumons, alors ratatinés se déploient comme les ailes du papillon nouvellement né. Je sens une intense brulure dans ma poitrine. Une seconde à peine après avoir aspiré ma première bouffée d’air pure, je relâche mon diaphragme, mes cotes alors écartées se referment pour retrouver leur position initiale, je contracte alors mes muscles abdominaux pour amplifier le rejet de ce gaz qui me déchire les entrailles. L’air est alors expulsé à une vitesse effarante, et file droit vers ma gorge. Les molécules heurtent alors mes cordes vocales, une onde nait, se propage dans mon crâne, dans ma bouche et prend de la puissance, puis sort de mon corps et vient mourir à mes oreilles. Instant de flottement : est-ce moi qui ais fait cela ? Pas le temps de me posé plus de question, mon corps aspire une nouvelle bouffée d’air, obéissant comme à un programme pré-inscrit dans mes gènes. Un nouveau cri strident sort de ma petite bouche, mes yeux me piquent, l’agression de la lumière les a mit à rude épreuve. Des larmes chaudes pointent timidement leur nez au coin de mes deux petits yeux noisettes, rapidement rejoint par d’autres.
Je suis né. Et maintenant, pour la première et certainement pas la dernière fois, je pleurs.
- An 1272 : Pantalemon manifeste déjà un vif intérêt pour les êtres vivants, à peine a-t-il apprit à parler qu'il ne cesse de questionner son père sur tous les végétaux, insectes et autre créature qu'il voit.
- An 1277 : Alors âgé de huit ans, Pantalemon commence son enseignement. Les places sont rares mais l'influence de son père, lui même enseignant, lui permet d'accéder au savoir de l'époque.
- An 1285 : Pantalemon se destine à des études en biologie, ses résultats sont satisfaisants.
- An 1292 : Pantalemon a terminé ses études, le voila donc Savant, un bien grand mot plein de sens généraux... mais bien peu en particulier. La science n'est pas toujours appréciée à sa juste valeur et Pantalemon a du mal à trouver du travail. Il loue ses compétences en alchimie à quelques particuliers, lui qui regrettait autrefois de suivre ces cours sans intérêts ! Son père tente de jouer une nouvelle fois de son influence pour son fils, mais sans succès.
- Janvier 1296 : Pantalemon annonce à ses parents qu'il partira pour le nouveau monde. Ceux-ci sont très inquiets, il leur annonce avoir économisé depuis trois ans pour pouvoir payer le voyage. Il tente de rassurer ses parents, arguant que la faune et la flore du nouveau monde est inconnue et qu'il trouvera forcément du travail, et que si personne ne veut d'un chercheur, il pourra toujours offrir ses services d'apothicaire et pourquoi pas... trouver de nouveaux remèdes grâce aux plantes locales.
- Septembre 1296 : Pantalemon a vendu tous ses biens pour embarquer vers le Nouveau Continent. Comme beaucoup de jeune gens il est persuadé de n'avoir aucun avenir s'il reste. Malgré la tristesse de la séparation d'avec ses amis et sa famille, il embarque le cœur léger, plein de promesse d'un avenir meilleur. Son unique bagage à la main contient bien plus de livre que d'effets personnels.
| |
|