Procès de Richard

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Le gouverneur entre un peu furieux dans la salle publique, qui sert de tribunal à ses grandes heures. Il y a encore des travaux à l'intérieur mais qu'importe, il veut en finir au plus vite avec cette histoire.

Le monde afflue petit à petit dans la salle, alors que le crieur annonce encore la tenue du procès dans toute la ville. Les curieux se tiennent au fond de la salle, tandis que l'accusé est assis sur un banc avec son avocat, bien entouré par 2 miliciens.

"Bien, aujourd'hui commence le procès de Richard Dorsile, accusé de vol par la ville de Port Lumière. Richard sera défendu par Conomor, tandis que la ville sera représentée par Sieur Anthèlme, homme éminent de notre communauté. En tant que Juge, je me tiendrais devant le pupitre, en face de l'accusé.
Que les différents intervenants prennent place dans le tribunal et que l'on fasse silence."

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Richard est amené par les gardes sur un banc en bas à droite du juge, puis prend place et attend patiemment, calmement, le début du procès.

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Conomor arrive avec grâce et majesté, un énome dossier est maintenue par son bras gauche contre son corps pendant qu'il salut d'un poigne ferme le justiciable. le très souriant Conomor s'intalle sur le banc en face du juge et du coté du prévenu Richard Dorcile, son sourire s'éfface pour un ton plus grave.

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Anthèlme prend place dans le brouhaha ambiant, un dossier sous le bras. Il étale de longues pages manuscrites devant lui puis jette un regard circulaire à l'assemblée, nombreuse, avant de considérer plus longuement Richard et son avocat. Enfin il écarte les bras, les mains posées avec assurance sur la table, concentré, et regarde en direction du juge.

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Bien, les principaux intéressés sont présents, nous pouvons commencer. Il manque peut-être Engus qui était gouverneur et maire au moment des faits, peut-être viendra t-il nous rejoindre plus tard.

Monsieur Anthèlme, pouvez-vous nous expliquer plus précisément ce qui est reproché à Richard ici présent ? quels sont les charges qui pèsent contre lui ?
Je le sais très bien personnellement, ayant procédé moi-même à son arrestation, mais veuillez éclairer les lanternes de cette assemblée s'il vous plaît.

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Anthèlme se leva et s'éclaircit la gorge.
Avec plaisir votre Honneur.
Richard Dorsile, levez-vous. Vous êtes accusé de vol et de détournement de biens publics. En effet, le chef de la milice qui était à l'époque Gaspard a retrouvé à votre domicile divers biens et marchandises qui avaient disparu des stocks du bateau à bord duquel nous sommes arrivés en Irowa.
Comme vous le savez tous, le vol est interdit et passible de lourdes peines allant jusqu'à la mutilation ou la mort. Je souhaiterais attirer votre attention sur le fait que cet ignoble méfait à été commis dans les premiers temps de la colonie, alors même que nous bâtissions ses fondations main dans la main, unis vers un but commun. L'argent n'avait alors pas encore cours et nous nous entraidions étroitement. L'accusé Richard était le deuxième homme de la ville, le secrétaire du maire et à tous il paraissait intègre. Nous traitions de la plupart des affaires avec lui, en bonne entente. Je le rappelle aux nouveaux arrivants qui n'ont pas l'intelligence complète de la situation. Et cet homme, qui faisait partie de notre communauté et qui se devait de montrer l'exemple par sa position au sein de la ville, qui se devait d'être irréprochable lorsque l'on considère ses responsabilités, cet homme dis-je, a trahi.
Anthèlme reprit son souffle. Il discourrait avec animation et sa verve ne tarissait pas.
Il a non seulement volé, mais il a volé le bien commun ! Pas seulement l'un d'entre nous, mais nous tous ! Il a eu l'audace de croire qu'on pouvait se jouer de nous en voulant acquérir plus que ce qui lui revenait et en le dissimulant. A m'entendre, on pourrait croire que je fais ici le procès de son individualisme. Ce n'est pas le cas et vous savez tous que le premier j'ai quitté la ville pour m'installer à l'écart, dans la carrière, ce qui ne m'empêche pas d'entretenir avec vous des relations de confiance.
Ce que je condamne ici, outre le vol, c'est cette dissimulation, cette attitude déplorable et malhonnête, cette outrecuidance manifeste chez celui qui a volé et bafoué les lois les plus élémentaires de la colonie alors même qu'il prétendait la servir ! Celui qui vous a menti alors qu'il prétendait vous servir.
J'en ai terminé pour le moment, votre Honneur.
Anthèlme se rassit lentement.

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Gaspard semblait visiblement satisfait du discours de Anthèlme.

Bien. La parole est à l'accusé. Conomor, qu'avez-vous à dire ?

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Conomor reprit le juge:

la parole est a la défense monsieur le juge; je ne suis que l'avocat pas l'écroué.

Bien, mon client ici présent ma confié récemment une chose qu'il n'avait pas put dire sous le choc de son accusation et de son arrestation.
il ne nie pas que cette nourriture appartenait peut etre a la communauté ...

Conomor laissa un légé blanc puis reprit la défense du scieur

... mais Richard Dorcil ici présent ne peut etre en aucun cas accusé de ce vol car il ma confié dans un entretien récent qu'il avait ramassé ce stock, non pas dans un batiment publique ou privé ni même à bord d'un bateau, mais dans un coffre a l'époque de la réalisation de la muraille coté Est a l'exterieur de la ville.
d'aileur si monsieur le juge l'accepte, je propose que l'écroué nous montre de lui même le lieu, peut être que ca rappellera a quelqu'un, le souvenir d'avoir posé un coffre de nourriture a cet endroit.

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Votre Honneur, c'est une mascarade !
Voyant que Gaspard ne le reprenait pas, Anthèlme poursuivit :
La défense de l'accusé est absurde, tout cela ne tient pas debout ! De là à dire qu'elle est inexistante, il n'y a qu'un pas, et ce peut-être parce que l'accusé est tout simplement impossible à défendre ! Aussi je salue les efforts de mon collègue pour s'acquitter d'une tâche vouée à l'échec, efforts qui sont pourtant vains et qui ne trompent personne ! En effet Conomor, vous ne semblez pas très maître de votre dossier : il n'est en aucun cas question ici de nourriture mais de divers biens matériels. Je ne sais si vous avez commis une erreur ou si vous cherchez à troubler le bon déroulement du procès par vos manœuvres, mais dans les deux cas vous ne faites pas le jeu de votre client, ni le vôtre.
D'autre part, ce que vous nous dites là ne constitue en aucun cas une défense et n'innocente en rien Richard. En effet, votre argument s'appuie sur le seul témoignage de l'accusé lui-même, témoignage irrecevable s'il n'est pas soutenu par des preuves plus solides. Et quand bien même ce serait le cas, messieurs, qu'importe ! Je dirais même plus que cela ne modifie absolument pas le problème qui
nous intéresse aujourd'hui. Peu importe qu'il s'agisse de nourriture, de
fournitures, de matériaux ou d'outils : il s'agit toujours d'un vol ! L'accusé a cru pouvoir disposer librement de biens qui ne lui étaient pas destinés et qui n'étaient pas en libre service. Ces biens se trouvaient dans un coffre, près du chantier de la muraille. Ainsi on peut penser qu'ils étaient prévus pour le chantier même et que quiconque travaillant sur le chantier pouvait non seulement s'en servir, mais en avait besoin.
Vous le voyez, par son acte, si l'on suit l'interprétation que je vous propose, Richard a spolié la communauté en prenant des matériaux publics, peu importe que cela se soit produit sur le bateau ou ailleurs.
Mais restons dans la nuance : d'après ses propres dires, rapportés par Conomor, l'accusé ne savait pas qu'il s'agissait de biens publics. Admettons. Cela ne modifie absolument pas le problème qui nous intéresse aujourd'hui. Peu importe qu'il s'agisse de nourriture, de fournitures, de matériaux ou d'outils : il s'agit toujours d'un vol ! qu'il soit d'ordre privé ou public. Et même si l'intention de l'accusé n'était pas de déposséder la communauté, il l'a tout de même trahie comme je vous l'ai déjà montré, car elle ne peut accepter qu'un voleur se cache parmi ses notables.
Si son intention était honnête vous dis-je, pourquoi n'aurait-il pas informé quelqu'un de ce qu'il... empruntait le contenu de ce coffre ? Ce ne sont pas là les manières de quelqu'un qui agit en son droit. Je laisse cela à votre jugement, votre Honneur. J'espère avoir montré que peu importe les tours de la défense, en apportant moi aussi plusieurs angles d'interprétation, l'accusé est coupable.

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(je poste avant Tellus désolé mais je serai pas présent demain à priori Sad

)

Richard se lève et entame un long discours, qu'il formule avec poigne et conviction.
Messieurs, aujourd'hui, vous avez face à vous, un homme qui vit dans la honte. Un homme qui a voulu servir la colonie, mais dont la possession de certains objets a mené à une grave erreur judiciaire. Aujourd'hui, je dénonce cette erreur ! Cette infamie ! Cette traîtrise ! On me diffame aujourd'hui, publiquement, en me faisant passer pour un bandit, un gredin, un traître ! On me regarde dorénavant comme l'homme qui a trahi votre confiance. Mensonges ! Sottises !

Après avoir récupéré des affaires de ce petit coffre - qui n'étaient au passage guère nombreuses -, je me suis dirigé vers ma maison, et ayant de multiples tâches à accomplir aux côtés d'Engus de manière urgente - notamment, je m'en rappelle, cette affaire de commande de pierres taillées qui traînait, Engus s'en souviendra -, je les ai rapidement déposées dans mon coffre personnel, dans le but simple de les rendre à la communauté d'ici peu. Après avoir signé quelques contrats et terminé mon travail à la mairie, je me dirigeai vers mon humble demeure...avant qu'on ne m'arrête pour vol. Surprise et incompréhension pour moi ! Et tout ceci, je le tournai et retournai dans ma tête pendant deux longues semaines, deux longues semaines durant lesquelles on eût voulu m'oublier, durant lesquelles on eût voulu me faire disparaître pour un motif obscur. Mais si je suis ici devant vous, messieurs, c'est pour que justice soit faite. Pour qu'on fasse cesser cette infamie envers ma personne, et qu'on comprenne enfin que je suis un homme honnête comme vous tous. Un homme qui n'aspire qu'au bien de cette colonie, et qui a voulu faire de son mieux pour elle, avant d'être emprisonné dans une grande mécompréhension.

Certes je ne peux prouver ce que j'affirme, car je n'ai ni témoins ni preuves matérielles. Certes, il est tout autant possible de croire que j'ai lâchement volé les biens de la colonie. Certes, je passe aujourd'hui pour un coupable.
Mais m'avez-vous jamais vu tricher dans la rédaction d'un contrat ? M'avez-vous vu une seule fois commettre une erreur qui me fût favorable ? Enfin, m'avez-vous déjà vu commettre le moindre acte contraire aux bonnes moeurs et aux bribes de lois établies par Engus en ces temps reculés ?

J'en doute.

C'est pourquoi, aujourd'hui, j'en appelle à votre bon sens. Supposons que j'ai réellement désiré voler ces fournitures. Qu'aurais-je économisé ? Allons, une dizaine d'anciens ducats, guère plus. Alors que mon commerce marchait si bien, que je venais de m'installer dans ma maison, pourquoi aurais-je commis pareille traîtrise envers cette colonie que je chéris comme ma propre fille ?

Là est la vraie question.

Richard se rassied alors, ruisselant de sueur après un si long temps de parole, mais toujours calme.

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Conomor est interpellé par le fait qu'anthelem s'est sentit mal a l'aise a l'idée que le prévenu ne fasse que montrer ou le il avait trouvé le coffre.

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Richard, vous dites je cite que "après avoir récupéré les affaires de ce petit coffre [...] je les ai rapidement déposées dans mon coffre personnel". Mais enfin, prendre dans un coffre public pour mettre dans un coffre privé, n'est-ce pas là ce qu'on appelle un vol ? à quoi sert votre discours criant à la méprise si c'est pour avouer vous-même le vol ?

D'autre part, qu'en est-il des objets qui étaient dans le navire de la colonie, et que nous avons retrouvé chez vous au moment de l'arrestation ? votre avocat a t-il quelque chose à dire à ce sujet ?

Pour plus de clarté : les objets du "petit coffre" sont les objets que j'avais /give (portes, escaliers, etc), les objets du navire sont ceux qui ont été craftés par JKL au moment où le plugin d'interdiction de craft n'existait pas (mais où le bon sens devait régner). Cela concernait surtout un bon stock d'outils.

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Non mais Tellus j'ai retrouvé tous ces objets dans ce coffre. Outils inclus, car il est logique qu'il y ait des outils sur un chantier.

J'avoue volontiers mon acte. Mais je refuse d'être un voleur aux yeux de tous ! Vous avez très bien compris pourquoi j'ai mis ces affaires dans mon coffre. Elles étaient lourdes, et j'avais encore de multiples tâches à accomplir. Voilà tout, il n'y a guère plus à dire.

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monsieur le juge je ne peux hélas plus défendre l'accusé ici présent , il ne me laisse pas le défendre et préfére s'accuser lui même.

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jkl2117 a écrit:: Non mais Tellus j'ai retrouvé tous ces objets dans ce coffre. Outils inclus, car il est logique qu'il y ait des outils sur un chantier.

C'est toi qui décide ça arbitrairement alors...
Non, on sait tous qu'il n'y avait pas d'outils dans ce coffre, je vois très bien de quel coffre tu veux parler d'ailleurs (celui où j'avais mis les portes et les escaliers). Ces outils étaient donc dans le navire.

Bien, si Sieur Anthèlme n'a rien d'autre à ajouter, nous allons procéder aux délibérations avant de donner le jugement.

Gaspard se lève et invite le maire Théobald à venir le rejoindre dans une salle privée. Il jette également un coup d'oeil dans la salle pour voir si Engus est ici.

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Engus, qui croyait dans un premier temps que Richard avait été pendu conformèment à sa première et officielle condamnation puis qui avait appris ultérieurement que celui-ci avait juste été emprisonné pour on ne sait quelle obscure raison, ne se présenta jamais au second procès duquel d'ailleurs il n'avait d'ailleurs aucune connaissance du fond de son exploitation minière.

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Tout me semble clair votre Honneur.

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Tu ne comprends pas ce que je veux dire Tellus. Ni de quel coffre je veux parler.

On te parle ici d'un coffre situé à l'extérieur de la ville, non loin de la muraille, et non pas du coffre où tu as mis des objets givés. Je te le montrerai in game. C'est là que j'y ai trouvé mes outils (du moins c'est ce que je dis en rp Razz

)

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JKL, tout irait plus rapidement si tu avouais ce vol. Tu avoues toi-même que tu les as pris, même si tu ne sais pas à qui ils appartenaient. Que le coffre soit public, isolé, inconnu, loin, tout ce que tu veux, ça reste un vol puisque ce n'était pas à toi et tu le dis toi-même ^^. C'est exactement la même chose IRL.

Donc avoues, je donne une condamnation clémente pour que tu puisses continuer à jouer ton PJ, et on en parle plus ?

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Messieurs, il y a eu une mécompréhension de mon côté. J'ai pensé bien faire en prenant ces fournitures, mais il apparaît que ce n'est pas le cas. Il apparaît que c'est du vol.

Alors soit, voici ce que chacun attend sans doute impatiemment ici : j'avoue avoir volé ces objets. Tout en maintenant mon affirmation que je ne souhaitais pas m'enrichir plus. J'ai voulu bien faire, mais j'ai mal fait. Soit. A présent, monsieur le juge, "alea jacta est".

Richard se rassied, et attend calmement la sentence.

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Le juge semble satisfait de la reconnaissance de culpabilité de l'accusé. Le procès semble gagné, il a désormais les mains libres pour condamner librement le voleur. Une sentence exemplaire, la pendaison par exemple, serait bien vu de la population, mais une certaine clémence pourrait également donner du crédit à son rôle de gouverneur. La pitié n'est-elle pas une qualité incontournable du Luminisme ?

Gaspard délibère un court instant avec Théobald, avant de refaire son apparition dans la salle où règne déjà une ambiance surchauffée. L'avocat de Richard semble furieux, celui de la partie civile est satisfait et attend probablement une sanction exemplaire.

"Bien. J'ai donc pris ma décision. Sieur Richard a reconnu avoir volé ces biens, bien qu'il semble ne pas se rendre compte de la gravité de son geste. Je prend en compte le fait qu'il a auparavant rendu de bons et loyaux services à la communauté, en sa qualité d'adjoint au maire.
Etant donné le manque cruel de travailleurs dans cette colonie de Irowa, je me sens contraint de ne pas prononcer la condamnation à mort du coupable. Je ne peux pas non plus me résoudre à laisser Richard circuler librement en ville, cela serait ressenti comme de l'insécurité par la population.
Aussi, ais-je décidé de condamner Richard Dorsile à l'exil provisoire dans le Nether, où il sera astreint à résidence... Pendant 3 mois révolus (3 semaines IRL), le condamné ne pourra franchir le portail en direction de notre monde qu'en présence de la patrouille et de son chef Dreicc Dréan. Celui-ci sera chargé de contrôler que le condamné ne franchisse pas le portail, et lui apportera régulièrement de la nourriture et du bois.
Richard ne devra pas se contenter d'attendre la fin de sa condamnation, si j'ai besoin de travailleurs c'est justement pour le genre de tâches qu'il va devoir accomplir : chaque mois (1 semaine IRL), le condamné devra ramener à Dreicc Dréan 5 Blaze, 128 poudres de glowstone, 5 ghast tear, et 64 nether wart.
L'argent possédé par Richard reste en sa possession, afin qu'il puisse acheter tout l'équipement nécessaire à son long séjour en enfer. La condamnation prend effet à partir de demain.
Que Dieu bénisse Irowa."

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A part ça je peux plus aller dans le nether, y'a un pigman qui campe à l'entrée et qui me tue à chaque fois, et même si je réussissais à le tuer par miracle après y'a 5 pigmans juste devant mon abri. Je m'étais pas co depuis une journée entière et ils me sont encore hostiles !! C'est donc quand même bizarre...

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J'y suis allé, j'ai réussi à me débarrasser du zombie pigman avec une simple épée en bois en jouant du fait qu'il ne nous attaque pas quand on est dans le portail.

Maintenant y'en a un autre qui s'est pointé mais bref, je continue à dire qu'il est très facile de survivre dans le nether (je n'ai pas d'armure et j'ai une épée en bois)

Edit : ça y est ils n'attaquent plus

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C'est finalement Mogykou qui s'occupera du prisonnier (lui apporter de la nourriture notamment).

Désolé Dreicc, mais j'avais besoin de quelqu'un de régulièrement présent.

J'ai d'autres missions pour toi de toute façon.

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