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 Registre de guerre

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Lantern




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MessageSujet: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyJeu 17 Mai - 23:50

Registre du soulèvement indépendantiste de la colonie d'Irowa (1295-???)

Récit des batailles, escarmouches, attentats et autres accrochages de la guerre qui opposa les fidèles de la couronne de Tell au forces félonnes indépendantistes les fidèles au gouverneur Gaspard aux forces félonnes menées par le commandeur Dreicc Dréan.

Toute personne témoin ou participant d'un combat ou d'un duel non rapporté par le responsable du registre est priée de venir l'inscrire sur ce livre.

Page première :
L'expulsion des révolutionnaires indépendantistes de Port-Lumière par le Gouverneur Gaspard.

Bataille de la grande bombarde

Au 17 mai de l'an de grâce 1295, à l'annonce de la mort du Roy et lors de la cérémonie d'icelui, quelque félon monastique entraîna à sa suite une partie du bon peuple luministe et les mena à la révolte.
Lors d’échauffourée, l'ancien maire théobald profita du hourvari général en dépouillant la banque de son contenu et s'enfuit avec ses suiveurs à la Tour de Garde numéro 1, la nuit tombait.

Quelques hommes parmi les plus fidèle au Roy menés par le gouverneur Gaspard lui même prirent les armes et partirent en campagne, poussant les renégats au repli dans leur tour.

Harcelés par les flèches et ne pouvant effectuer de percée, le gouverneur fit inaugurer une bombarde de Port-lumière.
Certainement sabotée par un traître prévoyant, la mitraille ne fit mouche qu'une fois, sans pour autant ouvrir de brèche dans les épais murs du guet.

Ce fut donc à l'arc que les quelques Hérault toujours valides à l'aube harcelèrent les parjures pour les pousser à combattre loyalement.

Le temps s'écoula, 2 hommes restaient debouts alors dans chaque camp, mais l'artillerie était à court de poudre et ce fut à contrecœur que l'un des 2 guerriers dut abandonner le siège pour aller chercher les munitions nécessaires à un nouveau pilonnage qui, on l'espérait serait plus heureux que le précédent.
Les fourbes y virent une aubaine, et tentèrent une sortie, c'est alors que le chef de la milice, qui était alors seul contre 2, se jeta au contact des fuyards, avec la vélocité d'un lion, il les blessa tout deux gravement, forçant les indépendantistes à la débandade.

La victoire fut toutefois sombre puisque le parcheminier Daniel Stanton, qu'on avait pu empêcher d'aller au front ne répondit pas à l'appel et que nombreux furent les blessés, notemment le gouverneur lui même.

Page deuxième :
La première bataille des indépendantistes pour regagner leur honneur.
Siège de la tour des veilleurs

La seconde bataille du schisme de 1295 eut lieu à la tour des veilleurs.

Une troupe révolutionnaire approcha de la tour, gardienne du nether, afin de la dérober aux mains justes de Port-lumière.
Un mortier volé accula les défenseurs dans leur tour et les contraints à barricader l'entrée.
Une faible réserves de flèches dans chaque camp rendit le canon plus décisif qu'à la précédente bataille.

Une décharge bien ajustée ouvrit une déchirure béante dans un mur du bâtiment, et les boulets, jusqu'alors stoppé par le mur épais transpercèrent l'édifice de part en part, permettant ainsi aux assiégeants d'entrer par deux cotés en même temps.
Mais cela ne se pouvait concevoir aussi des soldats se placèrent à des endroits stratégiques. Hors de portée des flèches, les défenseurs mirent à bas leurs ennemis du haut des barricades et une sortie finale permit aux gardes de la couronne de Tell de conserver la main mise sur cette bâtisse désormais en ruine.

La victoire fut cuisante et totale et ce n'est que bien tard que se turent les cris et les rires à la taverne de Port-Lumière.

Hadrien, armurier de Port-Lumière.

Post Scriptum : A la suite de ces batailles, le gouverneur accorda au chef de la milice Thibaud, de par sa grande bravoure sur les champs d'honneur, le titre de Maréchal des armées de Port-Lumière.

Post-Scriptum deuxième : Le lendemain, la tour fut reconstruite et prête à essuyer une nouvelle attaque dont les assaillants se briseraient sur ses murs comme l'eau sur les rochers.

Page troisième :
Notes de l'auteurs nécessaires à la compréhension des évènements à venir.


Quand, en royaume de Tell, le régent eut vent des rébellions dans sa colonie, il prit parti d'asseoir le pouvoir royal à ce nouveau monde aux moeurs pour le moins étranges.
Il jugea donc le Marquis de Tourette plus à même de mater ces révoltes paysannes dans ce Nouveau-Monde si indiscipliné.
Un vaisseau et quelques hommes de l'armée furent missionné afin de mener à bien cette mission.
A son arrivée qui bien évidemment n'était pas annoncée, le Marquis destitua le Gouverneur Gaspard de son titre, le chassa de son palais et pris possession des lieux. Le laissant hébété de honte et de haine.
La tache de pacification d'Irowa était incombée à l'usurpateur et l'on aurait pu croire qu'il fut assez sage pour envoyer des troupes en grand nombre détruire les forces indépendantistes. Loin s'en faut, il ne fit que ripaille dans un palais volé, se jouant de la population, abaissant les salaires et humiliant les habitants. Ne prenant pas même soin de sécuriser sa ville.

C'en fut trop pour l'ex-gouverneur Gaspard qui prit les armes et le maquis pour se réfugier au sud, dans une place forte où il érigea la forteresse grise avec ses derniers hommes loyaux. Bien décidé à se séparer de cette métropole ingrate.

Ainsi s'érigèrent deux camps ennemis, et unis à la fois par un ennemi commun.
Et ainsi l'usurpateur failli a sa mission et déclencha la guerre civile au lieu de mater la révolte.

A la suite de ces évènements, l'Ordre Ancien fut fondé, mené par Gaspard le tisserand, qui s'oppose à l'usurpateur et aux fourbes ex-indépendantistes, les Oblats, sans chef distinct à l'heure où j'écris.
Gaspard se nomma Comte.
Thibaud fut nommé Maréchal des armées de l'ordre.
Hadrien fut nommé châtelain de la forteresse grise.
Richard fut nommé châtelain de la tour 1, restée possession du légitime maître d'Irowa.

Page quatrième :
Comment les fourbes oblatiis profitèrent de la destitution de Gaspard pour tenter de prendre Port-Lumière par la force.


Le 21 mai de l'an de grâce 1295, les oblats profitèrent de la faiblesse de l'usurpateur pour assaillir la capitale.
Grâce à un espion qui était dans les secret de l'ennemi, les valeureux soldats attendaient, derrière les barricades, l'armée qui sorti du monastère, juché sur les hauteurs. Une bataille rangée en plaine se prépara, chaque camp possédant 2 canons derrière une palissade. Des tranchées furent creusées.
Il est de notoriété commune que les tirs et les charges ne doivent être effectué qu'à un signal commun des deux combattants, cependant, les vils Oblats préfèrent perdre leur honneur que de combattre loyalement.
Ils tirèrent sans sommation, sans délibération et surprirent les rangs de l'Ordre, les barricades volèrent en éclats et les guerriers loyaux durent se retrancher sous le couvert des arbres, au bord du champ de bataille.
L'on avança lentement, harcelé par les flèches des Oblats, Hadrien traversa rapidement le camp ennemi en frappant au hasard et arriva au bout surpris de n'être point blessé, mais déçu de n'avoir mis à bas aucun ennemi.
Aussi il se replia près de ses troupes et face au manque de réactions de ses supérieurs, décida une charge.
L'on chargea en rang serré, au coeur de la bataille, et ayant le moral au plus bas, les troupes de l'Ordre furent repoussées et le plus haut gradé non blessé qui resta était le menuisier Borthandolt. Il fit de son mieux pour combattre courageusement mais le sous nombre évident eut raison de lui.
Blessé, il fut acheminé à l'arrière, mais mourut des suites de ses blessures quelques temps après.
Cette défaite abaissa le moral de l'Ordre, le seul réconfort était que les forces Oblatiis ont perdu suffisamment de membres pour prendre Port-Lumière, et c'est grâce au sang de l'Ordre que les habitants de la capitale furent sauvés du despotisme monastique.

Page cinquième :
Comment la défaite de l'Ordre créa des émeutes à Port-Lumière


A la taverne de Port-Lumière, quelques mauvais soldats oblats venus dilapider leur maigre solde dans la boisson, ivres, se vantèrent un peu trop de leurs supposés mérite au combat. Une dispute éclata entre quelques sympathisant de l'Ordre Ancien et ces mauvaises troupes. Fort heureusement, aucuns des groupes ne se trouvaient en possession de l'armement nécessaire pour massacrer l'autre et les combats se firent à la mains ou avec divers objet hétéroclites (on se rappela surtout de l'ex-maire Théobald brandissant son manche de balais et frappant au hasard, l'écume aux lèvres).
Trois "foyer" de combat ont été rapportés, mais toujours en faveur des oblats, plus violents et plus fourbes que les sympathisant de l'Ordre.
Le premier se déroula dans la taverne même, une cohue de fit et l'on se retrouva vite avec les Oblats à l'intérieur assiégé par ceux de l'Ordre à l'extérieur.
Le second se passa dans la tour de garde et la prison ou le nombres de sortie était telles qu'en voulant toutes les protéger, les sympathisant de l'Ordre se retrouvèrent vite submergé par le nombre.
Le troisième, et le plus étonnant, se déroula sur le bateau ancré dans la baie, pour une raison inconnue, les Oblats s'y trouvaient et poussèrent à l'eau d'honnêtes gens qui n'eurent pas même le temps de sortir leurs armes.
Il est bien nécessaire en lisant ceci de comprendre que ces évènements sont particulièrement difficiles à relater de part leurs extrêmes violences, rapidités et complexité.

Page sixième :
Esclandre entre le Comte Gaspard, le Maréchal Thibaud et les forces Oblatiis.


Le 27 mai de l'an de grâce 1295, le Comte Gaspard ainsi que son fidèle Maréchal Thibaud partirent en éclaireur afin de reconnaître le bastion ennemi et trouver un éventuel point faible pour effectuer une percée.

Avec la discrétion d'une meute de loups traquant une proie, ils s'enfoncèrent sous le couvert des arbres et observèrent la forteresse de loin. Elle se dressait, imposante, sur des pics inaccessibles, les différentes places fortes reliées par de ponts étroits. Quelqu'épervier planait en rond au dessus d'elle. Discrètement, ils s'approchèrent de l'entrée, elle était close, murée, pas une fente, pas un interstice, rien, ce vide semblait les narguer.
Ne se décourageant pas, il firent le tour de la forteresse. Le maréchal sembla voir un traître entrer par un passage secret et fit signe au Comte Gaspard de se diriger par là. Tandis que le maréchal cherchait, le Comte harcelait de flèches les oblats qui les avaient repérés (je n'ai aucune information quant au moment ou au moyen).
A ce moment là, un oblat abruti par la boisson tomba du haut des remparts, le sang du maréchal ne fit qu'un tour et il le renversa avant même qu'il put attaquer. malheureusement pour lui, un oblat avait profité de la diversion pour prendre en traître (pas d'informations quant au moyen) le Maréchal et le mettre à bas. Nul doutes que les oblats choisirait de sacrifier des hommes pour repousser deux éclaireurs plutôt que de combattre à la loyale.
A ce moment là, pour sauver ses hommes, le Comte Gaspard dut fuir en emmenant le Maréchal avec lui.

Page septième :
La seconde bataille oblat à la tour des veilleurs

Siège de la tour des veilleurs.

Le 3 juin de l'an de grâce 1295, les chevaliers oblats assaillirent la tour des veilleurs afin de reprendre et l'accès à l'Inferno et leur honneur perdu pendant le schisme de 1295.

Au matin, la garde se prépara à essuyer une attaque lorsqu'il virent l'armée ennemie se regrouper au sommet de la colline.
Les forces de l'Ordre Ancien se composait du Comte Gaspard, du Châtelain Hadrien, du soldat Bartholoméo ainsi que du mercenaire Mad Wiggins, fraichement recruté et équipé aux frais de l'Ordre. Après eux venaient leurs hommes, bien évidemment. Le commandement ennemi se composait du maire Anthèlme, du commandeur Dreicc et de divers autres hommes de piètre importance.
Un canon avait été hissé sur le sommet de la colline de manière à frapper judicieusement dans le flanc de la tour et créer facilement une percée. Dès le commencement, cette bombarde se révéla plus décisive que prévu et malgré les archers de l'Orde qui assaillaient constamment les fourbes Oblatiis. En peu de temps, la tour fut éventrée et une brèche ouverte.
Lorsque les ennemis entrèrent, après avoir transpercé la tour de chaque coté, blessé le mercenaire Wiggins ainsi que le soldat Bartholoméo, le Comte Gaspard prit décision d'effectuer une retraite stratégique, pendant la fuite, le Comte blessa un Oblat. Mais, la mort dans l'âme, il dut se retirer dans l'Inferno avec le châtelain Hadrien.
Une fois dans les tréfonds, aucune attaque n'était possible et les membres de l'Ordre durent se cacher pour échapper aux forces Oblatiis. Grâce à la ruse, ils désorientèrent leurs ennemis dans les ruines et réinvestirent la tour des veilleurs.

Le comte, désabusé, ordonna la retraite totale de la tour qui fut perdue.

Page huitième :
Comment le procès de l'hérétique Horner se transforma en affrontement Oblats/Anciens

Le 6 juin de l'an de grâce 1295, l'hérétique Horner fut accusé d'avoir attaqué sans sommation le commandeur Dreicc avec un arc. Il fut assigné à comparaître au tribunal de la ville après un cours séjour en prison.

Il a été décidé par la cour que l'hérétique Horner, commandé par le chef de la secte récemment arrivé en Irowa Arhkam avait tiré délibérément (ou possédé par le démon selon les sources) sur le commandeur Dreicc.
Après l'incident, Horner et Dreicc s'insultèrent, le soldat Mad Wiggins ainsi que le châtelain Hadrien prirent la défense de leur récente recrue et l'altercation manqua de peu de se transformer en incident diplomatique. En effet, le maire Anthèlme dispersa les badauds et parti avec son commandeur à la sortie nord près de laquelle Horner attaqua de nouveau.
Arrêté et traîné en prison, suppliant qui voulait bien l'entendre de le sauver, il se prépara au procès. Hadrien fut désigné pour être son avocat au procès. D'abord niant, Horner parla trop et se contredit dans son témoignage en déplorant un accident. Le juré ne fut pas dupe et Horner fut condamné à la prison à perpétuité.
Ne tolérant plus les accusations de partialité venant des anciens (et selon certaines sources par ambition), le maire Anthèlme condamna son supérieur hiérarchique à une semaine de prison, où le Comte Gaspard manqua de l'assassiner.
Par sorcellerie, Horner disparu de sa geôle à la faveur des ombres et l'on prétendu longtemps qu'Arhkam soutenu par ses faux dieux l'avait fait échapper. Selon certains, les deux seraient tout simplement morts.

Illustration en vue d'artiste :
[img]Registre de guerre Mini_12823920120606204525[/img]

Description : La sentence vient d'être rendue par le juge Anthèlme (au pupitre) , Dreicc (devant le pupitre, à droite) s'offusque de sa condamnation, Horner (devant le pupitre, au centre) est désespéré. La maréchal Thibaud (devant à gauche) ainsi que le Comte Gaspard (caché par le maréchal) se moquent du commandeur Dreicc, les soldats Mad Wiggins (devant, rang de droite, à gauche) et Bartholoméo (devant, rang de droite, à droite) les accompagnent.

Page neuvième :
Comment les arrogants Oblatiis furent mis à mal par l'héroïque soldat Bartholoméo


Le 8 juin de l'an de grâce 1295, deux duels se provoquèrent, d'abord Stephano Conno contre Bartholoméo et enfin Dreicc pour venger la défaite de Stephano.

Le châtelain Hadrien discutait au marché avec un parcheminier de tout et de rien, de ceci de cela quant un arrogant soldat Oblat l'invectiva sauvagement et gratuitement. Dans ses borborygmes ineptes et ses paroles décousues, on distingua deux choses, des insultes et une demande en duel. S'étonnant du non conformisme de cet imbécile, il refusa, un vulgaire soldat sans grade qui se permettait d'insulter un gradé ? C'est peu orthodoxe, en effet. Ne pouvant se résoudre à laisser cet arrogant sans punition, il dérogea le soldat Bartholoméo, volontaire, afin de couper court à ces injonctions.
Le duel se lança, on donnerai 30 ducats au gagnant. Il n'y a pas meilleure récompense que l'argent, de toute évidence, elle motive, puisque le soldat de l'Ordre se jeta littéralement sur Stephano, le forçant à reculer puis à tomber. Bartholoméo en sortit donc victorieux.
Humilié et honteux, le commandeur Dreicc, témoin de la scène, provoqua en duel, non pas le plus haut gradé de l'Ordre présent, Hadrien, mais le soldat Bartholoméo, sans doute pour laver l'honneur de son hommes d'arme.
Une fois de plus, une récompense fut promise, alors de 50 ducats. Et une fois de plus, Bartholoméo se battit comme un lion, terrassant Dreicc comme une brindille est soufflée par le vent.

A la suite de ces escarmouches, le soldat Bartholoméo fut élevé au rang de Maître d'armes.

Page dixième :
Précisions nécessaires à la compréhensions des évènements à venir.


Deux grands hommes s'éteignirent ce jour là.
Comte Gaspard fut retrouvé mort dans son lit, sans blessure apparente ni expression de douleur sur son visage. Une enquête fut ouverte, mais nul doute que l'Usurpateur, aiguillé par l'irresponsable et partial maire Anthèlme étouffa l'affaire...
Le Maréchal Thibaud, lui, disparu tout simplement de la surface du monde, personne ne sut ce qu'il lui arriva, et personne ne retrouva de corps.
Dreicc le fourbe devait être le coupable, il aura commandité un attentat et, sans honneur aucun, ses vils oblats se serait lâchement exécutés...
Un poison pour Gaspard, c'est sûr, il mérite son surnom. De plus, il espère décontenancer les soldats en m'accusant du crime...
Quant à Thibaud, qui sait quel fourberie aurait pu le confondre et le mener à la mort.
Il paiera, ils paieront !
Je prend les choses en mains, l'Ordre retrouvera sa gloire passée et vengera la mémoire des deux héros.
Bartholoméo fut nommé Maréchal.
Mors fut nommé Châtelain.

Page onzième :
Comment les vaillants hommes de l'Ordre boutèrent les oblats hors de leurs terres.

Le 28 août de l'an de grâce 1295, les forces oblats, affaiblis par les maladies de la belle saison, prirent d'assauts la forteresse grise, siège de l'Ordre Ancien et dernier bastion de celui-ci.

Ce jour là, pendant la soirée, tandis qu'une tempête secouait les murs de la forteresse grise, on assista à l'une des plus grande batailles de tout les temps. Les hommes de l'Ordre c'était réparties de part et d'autres de la grande porte, avaient préparé deux canons et scrutaient l'horizon. Les nouvelles parlaient d'attaques très lourdes portée sur la forteresse, des hommes en armures de diamants devaient assiéger l'Ordre... Aussi l'on s'était donc équipé en conséquence, les armures d'or indigènes, gagnées par l'Ordre peu de temps avant avaient été distribuée.
Le jour vint, les oblats point.
Cette journée sur les remparts fut longue, l'attente se faisait plus rude, les hommes étaient tendus. Le Comte faisait discours sur discours pour maintenir le courage, mais ses hommes étaient prêts à abandonner.
Quand soudain, au loin, sur une montagne, l'on vit arriver les troupes ennemis, ces imbéciles avaient pris trop à l'ouest et avaient dépassé la forteresse.

Une fois arrivé au sommet, les oblats érigèrent un canon, peu après, s'étant rendu compte qu'ils étaient trop loin, il l'abandonnèrent et se postèrent à distance respectable des bombardes de l'Ordre. Une fois la palissade érigée, les tirs débutèrent, les oblats étaient désorganisés, couraient le long de leurs murs, s'exposaient, tiraient quelques fois. Mais rarement juste.
Les échanges de traits durèrent quelques temps, les oblats se cachaient derrière leur palissade, attendant qu'un canon arrive de leurs monastère (ayant posé leur seul et unique bien trop loin, sur la montagne).
A ce moment, le Maréchal Bartholoméo s'énerva. Il se munit d'un canon, fit venir toute la réserve de poudre et tira à faire exploser le mortier. Malheureusement, la palissade ennemie était trop loin, et les boulets creusèrent un profond fossé peu avant celle-ci.
Cette comédie dura, s'éternisa, les oblats passaient, disparaissaient, tentaient de contourner par le nord, mais le Comte, sur les remparts les plus hauts l'avait prévu, il fit choir les oblats et retourna à son poste.
Entre temps, les oblats ramenèrent un autre canon, et le postèrent dans la ligne de mire du Maréchal, autant dire qu'il dura moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Les soldats de l'Ordre riaient quand la sentinelle Edwald, fraîche recrue, hurla.
il y avait des oblats dans l'enceinte.

L'on se replia immédiatement dans l'armurerie, tenter un combat au corps à corps face aux hommes bardés de diamants, c'était du suicide. Fort heureusement, les ennemis se trompèrent d'escalier et se rendirent dans l'entrepôt, où les attendaient quelques morceaux de pierre.

La partie la plus amusante commença, les oblats essayaient de grimper la chaussée jusqu'à l'armurerie, mais se prenaient inévitablement des coups d'épées par la droite, et des flèches par la gauche, et finissaient invariablement au pied de l'escalier.
Après quelques tentatives infructueuse, un mercenaire, payé par les oblats qui manquaient d'hommes à cette période finit par arriver en haut. Le repli s'effectua à merveille par l'escalier intérieur, en prenant soin d'en boucher l'entrée.
Une fois tous en haut, les hommes de l'ordre déversèrent de l'eau dans l'escalier, retardant les oblats. Ils en profitèrent pour se retrancher dans le dernier bastion, à flanc de montagne.

Une fois les oblats en haut, le combat fut dans une impasse, n'osant s'engager, les oblats regardait bêtement le dispositif.
Trop prudents pour sortir, les hommes de l'Ordre patientaient.
Les oblats finirent par monter un canon en face du bastion, et tirèrent à arracher à la montagne la moitié de son volume.

A l'intérieur, le Comte congédia ses hommes, considérant leurs serments comme accomplis, pour sauver leurs vies. Ils étaient libres de partir par la poterne qui traversait la montagne.
Ce à quoi ils répondirent qu'ils le suivraient jusqu'à la mort et qu'ils ne l'abandonneraient pas.

Les hommes de l'Ordre ne répliquant pas à leurs boulets, les oblats, dans leur grand courage, envoyèrent le "savant" Enguerrand, mercenaire passer la tête par la fenêtre du bastion pour voir ce qu'il en était. Ce qu'il fit très bien, cependant, lorsqu'il passa la tête, il se prit un coup d'épée dedans, en reculant, il ne vit pas la marche... de 50 mètres et alla s'écraser sur le toit de la boulangerie, qu'il traversa de part en part. Fait étrange, il survécut.

Quand ils virent cela, les oblats hurlèrent : "battez vous comme des hommes !"
Un court silence se fit.
Les hommes sortirent du bastion.

En hurlant, ils se jetèrent sur les oblats, le Comte fut repoussés, manquât de se tuer dans une chute vertigineuse mais se releva. La Maréchal fut blessé. Seuls restait Edwald, face à Dreicc et Anthèlme
D'un coup de pied d'une violence extrême, il envoya le premier rejoindre Engurrand dans la boulangerie, et d'un coup d'épée équivalent, mit à bas le dernier.

L'Ordre Ancien avait vaincu, et ce, malgré un équipement inférieur à leurs ennemis.
Le courage et l'honneur l'avait valut sur le matériel, et, par voie d'extension, sur l'argent que les oblats amassaient dans les caves de leurs monastère miteux.

Cette bataille fut une cuisante défaite pour les oblats, et l'une des plus grande victoire que le monde ait connu pour la justice.

Ayant fait preuve de son courage et de sa vélocité au combat, Edwald fut nommé maître d'armes de l'Ordre Ancien.


Hadrien, armurier, Seigneur de l'Ordre Ancien.



Dernière édition par Lantern le Mer 29 Aoû - 10:48, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:46

Page première :
L'expulsion des révolutionnaires indépendantistes de Port-Lumière par le Gouverneur Gaspard.



Bataille de la grande bombarde

Au 17 mai de l'an de grâce 1295, à l'annonce de la mort du Roy et lors de la cérémonie d'icelui, quelque félon monastique entraîna à sa suite une partie du bon peuple luministe et les mena à la révolte.
Lors d’échauffourée, l'ancien maire théobald profita du hourvari général en dépouillant la banque de son contenu et s'enfuit avec ses suiveurs à la Tour de Garde numéro 1, la nuit tombait.

Quelques hommes parmi les plus fidèle au Roy menés par le gouverneur Gaspard lui même prirent les armes et partirent en campagne, poussant les renégats au repli dans leur tour.

Harcelés par les flèches et ne pouvant effectuer de percée, le gouverneur fit inaugurer une bombarde de Port-lumière.
Certainement sabotée par un traître prévoyant, la mitraille ne fit mouche qu'une fois, sans pour autant ouvrir de brèche dans les épais murs du guet.

Ce fut donc à l'arc que les quelques Hérault toujours valides à l'aube harcelèrent les parjures pour les pousser à combattre loyalement.

Le temps s'écoula, 2 hommes restaient debouts alors dans chaque camp, mais l'artillerie était à court de poudre et ce fut à contrecœur que l'un des 2 guerriers dut abandonner le siège pour aller chercher les munitions nécessaires à un nouveau pilonnage qui, on l'espérait serait plus heureux que le précédent.
Les fourbes y virent une aubaine, et tentèrent une sortie, c'est alors que le chef de la milice, qui était alors seul contre 2, se jeta au contact des fuyards, avec la vélocité d'un lion, il les blessa tout deux gravement, forçant les indépendantistes à la débandade.

La victoire fut toutefois sombre puisque le parcheminier Daniel Stanton, qu'on avait pu empêcher d'aller au front ne répondit pas à l'appel et que nombreux furent les blessés, notemment le gouverneur lui même.

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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:47

Page deuxième :
La première bataille des indépendantistes pour regagner leur honneur.

Siège de la tour des veilleurs

La seconde bataille du schisme de 1295 eut lieu à la tour des veilleurs.

Une troupe révolutionnaire approcha de la tour, gardienne du nether, afin de la dérober aux mains justes de Port-lumière.
Un mortier volé accula les défenseurs dans leur tour et les contraints à barricader l'entrée.
Une faible réserves de flèches dans chaque camp rendit le canon plus décisif qu'à la précédente bataille.

Une décharge bien ajustée ouvrit une déchirure béante dans un mur du bâtiment, et les boulets, jusqu'alors stoppé par le mur épais transpercèrent l'édifice de part en part, permettant ainsi aux assiégeants d'entrer par deux cotés en même temps.
Mais cela ne se pouvait concevoir aussi des soldats se placèrent à des endroits stratégiques. Hors de portée des flèches, les défenseurs mirent à bas leurs ennemis du haut des barricades et une sortie finale permit aux gardes de la couronne de Tell de conserver la main mise sur cette bâtisse désormais en ruine.

La victoire fut cuisante et totale et ce n'est que bien tard que se turent les cris et les rires à la taverne de Port-Lumière.

Hadrien, armurier de Port-Lumière.

Post Scriptum : A la suite de ces batailles, le gouverneur accorda au chef de la milice Thibaud, de par sa grande bravoure sur les champs d'honneur, le titre de Maréchal des armées de Port-Lumière.

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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:48

Page troisième :
Notes de l'auteurs nécessaires à la compréhension des évènements à venir.


Quand, en royaume de Tell, le régent eut vent des rébellions dans sa colonie, il prit parti d'asseoir le pouvoir royal à ce nouveau monde aux moeurs pour le moins étranges.
Il jugea donc le Marquis de Tourette plus à même de mater ces révoltes paysannes dans ce Nouveau-Monde si indiscipliné.
Un vaisseau et quelques hommes de l'armée furent missionné afin de mener à bien cette mission.
A son arrivée qui bien évidemment n'était pas annoncée, le Marquis destitua le Gouverneur Gaspard de son titre, le chassa de son palais et pris possession des lieux. Le laissant hébété de honte et de haine.
La tache de pacification d'Irowa était incombée à l'usurpateur et l'on aurait pu croire qu'il fut assez sage pour envoyer des troupes en grand nombre détruire les forces indépendantistes. Loin s'en faut, il ne fit que ripaille dans un palais volé, se jouant de la population, abaissant les salaires et humiliant les habitants. Ne prenant pas même soin de sécuriser sa ville.

C'en fut trop pour l'ex-gouverneur Gaspard qui prit les armes et le maquis pour se réfugier au sud, dans une place forte où il érigea la forteresse grise avec ses derniers hommes loyaux. Bien décidé à se séparer de cette métropole ingrate.

Ainsi s'érigèrent deux camps ennemis, et unis à la fois par un ennemi commun.
Et ainsi l'usurpateur failli a sa mission et déclencha la guerre civile au lieu de mater la révolte.

A la suite de ces évènements, l'Ordre Ancien fut fondé, mené par Gaspard le tisserand, qui s'oppose à l'usurpateur et aux fourbes ex-indépendantistes, les Oblats, sans chef distinct à l'heure où j'écris.
Gaspard se nomma Comte.
Thibaud fut nommé Maréchal des armées de l'ordre.
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Richard fut nommé châtelain de la tour 1, restée possession du légitime maître d'Irowa.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:49

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Comment les fourbes oblatiis profitèrent de la destitution de Gaspard pour tenter de prendre Port-Lumière par la force.


Le 21 mai de l'an de grâce 1295, les oblats profitèrent de la faiblesse de l'usurpateur pour assaillir la capitale.
Grâce à un espion qui était dans les secret de l'ennemi, les valeureux soldats attendaient, derrière les barricades, l'armée qui sorti du monastère, juché sur les hauteurs. Une bataille rangée en plaine se prépara, chaque camp possédant 2 canons derrière une palissade. Des tranchées furent creusées.
Il est de notoriété commune que les tirs et les charges ne doivent être effectué qu'à un signal commun des deux combattants, cependant, les vils Oblats préfèrent perdre leur honneur que de combattre loyalement.
Ils tirèrent sans sommation, sans délibération et surprirent les rangs de l'Ordre, les barricades volèrent en éclats et les guerriers loyaux durent se retrancher sous le couvert des arbres, au bord du champ de bataille.
L'on avança lentement, harcelé par les flèches des Oblats, Hadrien traversa rapidement le camp ennemi en frappant au hasard et arriva au bout surpris de n'être point blessé, mais déçu de n'avoir mis à bas aucun ennemi.
Aussi il se replia près de ses troupes et face au manque de réactions de ses supérieurs, décida une charge.
L'on chargea en rang serré, au coeur de la bataille, et ayant le moral au plus bas, les troupes de l'Ordre furent repoussées et le plus haut gradé non blessé qui resta était le menuisier Borthandolt. Il fit de son mieux pour combattre courageusement mais le sous nombre évident eut raison de lui.
Blessé, il fut acheminé à l'arrière, mais mourut des suites de ses blessures quelques temps après.
Cette défaite abaissa le moral de l'Ordre, le seul réconfort était que les forces Oblatiis ont perdu suffisamment de membres pour prendre Port-Lumière, et c'est grâce au sang de l'Ordre que les habitants de la capitale furent sauvés du despotisme monastique.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:50

Page cinquième :
Comment la défaite de l'Ordre créa des émeutes à Port-Lumière


A la taverne de Port-Lumière, quelques mauvais soldats oblats venus dilapider leur maigre solde dans la boisson, ivres, se vantèrent un peu trop de leurs supposés mérite au combat. Une dispute éclata entre quelques sympathisant de l'Ordre Ancien et ces mauvaises troupes. Fort heureusement, aucuns des groupes ne se trouvaient en possession de l'armement nécessaire pour massacrer l'autre et les combats se firent à la mains ou avec divers objet hétéroclites (on se rappela surtout de l'ex-maire Théobald brandissant son manche de balais et frappant au hasard, l'écume aux lèvres).
Trois "foyer" de combat ont été rapportés, mais toujours en faveur des oblats, plus violents et plus fourbes que les sympathisant de l'Ordre.
Le premier se déroula dans la taverne même, une cohue de fit et l'on se retrouva vite avec les Oblats à l'intérieur assiégé par ceux de l'Ordre à l'extérieur.
Le second se passa dans la tour de garde et la prison ou le nombres de sortie était telles qu'en voulant toutes les protéger, les sympathisant de l'Ordre se retrouvèrent vite submergé par le nombre.
Le troisième, et le plus étonnant, se déroula sur le bateau ancré dans la baie, pour une raison inconnue, les Oblats s'y trouvaient et poussèrent à l'eau d'honnêtes gens qui n'eurent pas même le temps de sortir leurs armes.
Il est bien nécessaire en lisant ceci que ces évènements sont particulièrement difficiles à relater de part leurs extrêmes violences, rapidités et complexité.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyDim 3 Juin - 8:50

Page sixième :
Esclandre entre le Comte Gaspard, le Maréchal Thibaud et les forces Oblatiis.


Le 27 mai de l'an de grâce 1295, le Comte Gaspard ainsi que son fidèle Maréchal Thibaud partirent en éclaireur afin de reconnaître le bastion ennemi et trouver un éventuel point faible pour effectuer une percée.

Avec la discrétion d'une meute de loups traquant une proie, ils s'enfoncèrent sous le couvert des arbres et observèrent la forteresse de loin. Elle se dressait, imposante, sur des pics inaccessibles, les différentes places fortes reliées par de ponts étroits. Quelqu'épervier planait en rond au dessus d'elle. Discrètement, ils s'approchèrent de l'entrée, elle était close, murée, pas une fente, pas un interstice, rien, ce vide semblait les narguer.
Ne se décourageant pas, il firent le tour de la forteresse. Le maréchal sembla voir un traître entrer par un passage secret et fit signe au Comte Gaspard de se diriger par là. Tandis que le maréchal cherchait, le Comte harcelait de flèches les oblats qui les avaient repérés (je n'ai aucune information quant au moment ou au moyen).
A ce moment là, un oblat abruti par la boisson tomba du haut des remparts, le sang du maréchal ne fit qu'un tour et il le renversa avant même qu'il put attaquer. malheureusement pour lui, un oblat avait profité de la diversion pour prendre en traître (pas d'informations quant au moyen) le Maréchal et le mettre à bas. Nul doutes que les oblats choisirait de sacrifier des hommes pour repousser deux éclaireurs plutôt que de combattre à la loyale.
A ce moment là, pour sauver ses hommes, le Comte Gaspard dut fuir en emmenant le Maréchal avec lui.


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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyVen 8 Juin - 7:01

Page septième :
La seconde bataille oblat à la tour des veilleurs

Siège de la tour des veilleurs.

Le 3 juin de l'an de grâce 1295, les chevaliers oblats assaillirent la tour des veilleurs afin de reprendre et l'accès à l'Inferno et leur honneur perdu pendant le schisme de 1295.

Au matin, la garde se prépara à essuyer une attaque lorsqu'il virent l'armée ennemie se regrouper au sommet de la colline.
Les forces de l'Ordre Ancien se composait du Comte Gaspard, du Châtelain Hadrien, du soldat Bartholoméo ainsi que du mercenaire Mad Wiggins, fraichement recruté et équipé aux frais de l'Ordre. Après eux venaient leurs hommes, bien évidemment. Le commandement ennemi se composait du maire Anthèlme, du commandeur Dreicc et de divers autres hommes de piètre importance.
Un canon avait été hissé sur le sommet de la colline de manière à frapper judicieusement dans le flanc de la tour et créer facilement une percée. Dès le commencement, cette bombarde se révéla plus décisive que prévu et malgré les archers de l'Orde qui assaillaient constamment les fourbes Oblatiis. En peu de temps, la tour fut éventrée et une brèche ouverte.
Lorsque les ennemis entrèrent, après avoir transpercé la tour de chaque coté, blessé le mercenaire Wiggins ainsi que le soldat Bartholoméo, le Comte Gaspard prit décision d'effectuer une retraite stratégique, pendant la fuite, le Comte blessa un Oblat. Mais, la mort dans l'âme, il dut se retirer dans l'Inferno avec le châtelain Hadrien.
Une fois dans les tréfonds, aucune attaque n'était possible et les membres de l'Ordre durent se cacher pour échapper aux forces Oblatiis. Grâce à la ruse, ils désorientèrent leurs ennemis dans les ruines et réinvestirent la tour des veilleurs.

Le comte, désabusé, ordonna la retraite totale de la tour qui fut perdue.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyVen 8 Juin - 7:30

Page huitième :
Comment le procès de l'hérétique Horner se transforma en affrontement Oblats/Anciens

Le 6 juin de l'an de grâce 1295, l'hérétique Horner fut accusé d'avoir attaqué sans sommation le commandeur Dreicc avec un arc. Il fut assigné à comparaître au tribunal de la ville après un cours séjour en prison.

Il a été décidé par la cour que l'hérétique Horner, commandé par le chef de la secte récemment arrivé en Irowa Arhkam avait tiré délibérément (ou possédé par le démon selon les sources) sur le commandeur Dreicc.
Après l'incident, Horner et Dreicc s'insultèrent, le soldat Mad Wiggins ainsi que le châtelain Hadrien prirent la défense de leur récente recrue et l'altercation manqua de peu de se transformer en incident diplomatique. En effet, le maire Anthèlme dispersa les badauds et parti avec son commandeur à la sortie nord près de laquelle Horner attaqua de nouveau.
Arrêté et traîné en prison, suppliant qui voulait bien l'entendre de le sauver, il se prépara au procès. Hadrien fut désigné pour être son avocat au procès. D'abord niant, Horner parla trop et se contredit dans son témoignage en déplorant un accident. Le juré ne fut pas dupe et Horner fut condamné à la prison à perpétuité.
Ne tolérant plus les accusations de partialité venant des anciens (et selon certaines sources par ambition), le maire Anthèlme condamna son supérieur hiérarchique à une semaine de prison, où le Comte Gaspard manqua de l'assassiner.
Par sorcellerie, Horner disparu de sa geôle à la faveur des ombres et l'on prétendu longtemps qu'Arhkam soutenu par ses faux dieux l'avait fait échapper. Selon certains, les deux seraient tout simplement morts.

Illustration en vue d'artiste :
[img]Registre de guerre Mini_12823920120606204525[/img]

Description : La sentence vient d'être rendue par le juge Anthèlme (au pupitre) , Dreicc (devant le pupitre, à droite) s'offusque de sa condamnation, Horner (devant le pupitre, au centre) est désespéré. La maréchal Thibaud (devant à gauche) ainsi que le Comte Gaspard (caché par le maréchal) se moquent du commandeur Dreicc, les soldats Mad Wiggins (devant, rang de droite, à gauche) et Bartholoméo (devant, rang de droite, à droite) les accompagnent.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyVen 8 Juin - 8:15

Page neuvième :
Comment les arrogants Oblatiis furent mis à mal par l'héroïque soldat Bartholoméo

Le 8 juin de l'an de grâce 1295, deux duels se provoquèrent, d'abord Stephano Conno contre Bartholoméo et enfin Dreicc pour venger la défaite de Stephano.

Le châtelain Hadrien discutait au marché avec un parcheminier de tout et de rien, de ceci de cela quant un arrogant soldat Oblat l'invectiva sauvagement et gratuitement. Dans ses borborygmes ineptes et ses paroles décousues, on distingua deux choses, des insultes et une demande en duel. S'étonnant du non conformisme de cet imbécile, il refusa, un vulgaire soldat sans grade qui se permettait d'insulter un gradé ? C'est peu orthodoxe, en effet. Ne pouvant se résoudre à laisser cet arrogant sans punition, il dérogea le soldat Bartholoméo, volontaire, afin de couper court à ces injonctions.
Le duel se lança, on donnerai 30 ducats au gagnant. Il n'y a pas meilleure récompense que l'argent, de toute évidence, elle motive, puisque le soldat de l'Ordre se jeta littéralement sur Stephano, le forçant à reculer puis à tomber. Bartholoméo en sortit donc victorieux.
Humilié et honteux, le commandeur Dreicc, témoin de la scène, provoqua en duel, non pas le plus haut gradé de l'Ordre présent, Hadrien, mais le soldat Bartholoméo, sans doute pour laver l'honneur de son hommes d'arme.
Une fois de plus, une récompense fut promise, alors de 50 ducats. Et une fois de plus, Bartholoméo se battit comme un lion, terrassant Dreicc comme une brindille est soufflée par le vent.

A la suite de ces escarmouches, le soldat Bartholoméo fut élevé au rang de Maître d'armes.

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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyMer 29 Aoû - 10:11

Page dixième :
Précisions nécessaires à la compréhensions des évènements à venir.


Deux grands hommes s'éteignirent ce jour là.
Comte Gaspard fut retrouvé mort dans son lit, sans blessure apparente ni expression de douleur sur son visage. Une enquête fut ouverte, mais nul doute que l'Usurpateur, aiguillé par l'irresponsable et partial maire Anthèlme étouffa l'affaire...
Le Maréchal Thibaud, lui, disparu tout simplement de la surface du monde, personne ne sut ce qu'il lui arriva, et personne ne retrouva de corps.
Dreicc le fourbe devait être le coupable, il aura commandité un attentat et, sans honneur aucun, ses vils oblats se serait lâchement exécutés...
Un poison pour Gaspard, c'est sûr, il mérite son surnom. De plus, il espère décontenancer les soldats en m'accusant du crime...
Quant à Thibaud, qui sait quel fourberie aurait pu le confondre et le mener à la mort.
Il paiera, ils paieront !
Je prend les choses en mains, l'Ordre retrouvera sa gloire passée et vengera la mémoire des deux héros.
Bartholoméo fut nommé Maréchal.
Mors fut nommé Châtelain.

Hadrien, armurier, Seigneur de l'Ordre Ancien.
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MessageSujet: Re: Registre de guerre   Registre de guerre EmptyMer 29 Aoû - 10:47

Page onzième :
Comment les vaillants hommes de l'Ordre boutèrent les oblats hors de leurs terres.

Le 28 août de l'an de grâce 1295, les forces oblats, affaiblis par les maladies de la belle saison, prirent d'assauts la forteresse grise, siège de l'Ordre Ancien et dernier bastion de celui-ci.

Ce jour là, pendant la soirée, tandis qu'une tempête secouait les murs de la forteresse grise, on assista à l'une des plus grande batailles de tout les temps. Les hommes de l'Ordre c'était réparties de part et d'autres de la grande porte, avaient préparé deux canons et scrutaient l'horizon. Les nouvelles parlaient d'attaques très lourdes portée sur la forteresse, des hommes en armures de diamants devaient assiéger l'Ordre... Aussi l'on s'était donc équipé en conséquence, les armures d'or indigènes, gagnées par l'Ordre peu de temps avant avaient été distribuée.
Le jour vint, les oblats point.
Cette journée sur les remparts fut longue, l'attente se faisait plus rude, les hommes étaient tendus. Le Comte faisait discours sur discours pour maintenir le courage, mais ses hommes étaient prêts à abandonner.
Quand soudain, au loin, sur une montagne, l'on vit arriver les troupes ennemis, ces imbéciles avaient pris trop à l'ouest et avaient dépassé la forteresse.

Une fois arrivé au sommet, les oblats érigèrent un canon, peu après, s'étant rendu compte qu'ils étaient trop loin, il l'abandonnèrent et se postèrent à distance respectable des bombardes de l'Ordre. Une fois la palissade érigée, les tirs débutèrent, les oblats étaient désorganisés, couraient le long de leurs murs, s'exposaient, tiraient quelques fois. Mais rarement juste.
Les échanges de traits durèrent quelques temps, les oblats se cachaient derrière leur palissade, attendant qu'un canon arrive de leurs monastère (ayant posé leur seul et unique bien trop loin, sur la montagne).
A ce moment, le Maréchal Bartholoméo s'énerva. Il se munit d'un canon, fit venir toute la réserve de poudre et tira à faire exploser le mortier. Malheureusement, la palissade ennemie était trop loin, et les boulets creusèrent un profond fossé peu avant celle-ci.
Cette comédie dura, s'éternisa, les oblats passaient, disparaissaient, tentaient de contourner par le nord, mais le Comte, sur les remparts les plus hauts l'avait prévu, il fit choir les oblats et retourna à son poste.
Entre temps, les oblats ramenèrent un autre canon, et le postèrent dans la ligne de mire du Maréchal, autant dire qu'il dura moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Les soldats de l'Ordre riaient quand la sentinelle Edwald, fraîche recrue, hurla.
il y avait des oblats dans l'enceinte.

L'on se replia immédiatement dans l'armurerie, tenter un combat au corps à corps face aux hommes bardés de diamants, c'était du suicide. Fort heureusement, les ennemis se trompèrent d'escalier et se rendirent dans l'entrepôt, où les attendaient quelques morceaux de pierre.

La partie la plus amusante commença, les oblats essayaient de grimper la chaussée jusqu'à l'armurerie, mais se prenaient inévitablement des coups d'épées par la droite, et des flèches par la gauche, et finissaient invariablement au pied de l'escalier.
Après quelques tentatives infructueuse, un mercenaire, payé par les oblats qui manquaient d'hommes à cette période finit par arriver en haut. Le repli s'effectua à merveille par l'escalier intérieur, en prenant soin d'en boucher l'entrée.
Une fois tous en haut, les hommes de l'ordre déversèrent de l'eau dans l'escalier, retardant les oblats. Ils en profitèrent pour se retrancher dans le dernier bastion, à flanc de montagne.

Une fois les oblats en haut, le combat fut dans une impasse, n'osant s'engager, les oblats regardait bêtement le dispositif.
Trop prudents pour sortir, les hommes de l'Ordre patientaient.
Les oblats finirent par monter un canon en face du bastion, et tirèrent à arracher à la montagne la moitié de son volume.

A l'intérieur, le Comte congédia ses hommes, considérant leurs serments comme accomplis, pour sauver leurs vies. Ils étaient libres de partir par la poterne qui traversait la montagne.
Ce à quoi ils répondirent qu'ils le suivraient jusqu'à la mort et qu'ils ne l'abandonneraient pas.

Les hommes de l'Ordre ne répliquant pas à leurs boulets, les oblats, dans leur grand courage, envoyèrent le "savant" Enguerrand, mercenaire passer la tête par la fenêtre du bastion pour voir ce qu'il en était. Ce qu'il fit très bien, cependant, lorsqu'il passa la tête, il se prit un coup d'épée dedans, en reculant, il ne vit pas la marche... de 50 mètres et alla s'écraser sur le toit de la boulangerie, qu'il traversa de part en part. Fait étrange, il survécut.

Quand ils virent cela, les oblats hurlèrent : "battez vous comme des hommes !"
Un court silence se fit.
Les hommes sortirent du bastion.

En hurlant, ils se jetèrent sur les oblats, le Comte fut repoussés, manquât de se tuer dans une chute vertigineuse mais se releva. La Maréchal fut blessé. Seuls restait Edwald, face à Dreicc et Anthèlme
D'un coup de pied d'une violence extrême, il envoya le premier rejoindre Engurrand dans la boulangerie, et d'un coup d'épée équivalent, mit à bas le dernier.

L'Ordre Ancien avait vaincu, et ce, malgré un équipement inférieur à leurs ennemis.
Le courage et l'honneur l'avait valut sur le matériel, et, par voie d'extension, sur l'argent que les oblats amassaient dans les caves de leurs monastère miteux.

Cette bataille fut une cuisante défaite pour les oblats, et l'une des plus grande victoire que le monde ait connu pour la justice.

Ayant fait preuve de son courage et de sa vélocité au combat, Edwald fut nommé maître d'armes de l'Ordre Ancien.
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